La phobie Sociale
Jean-Marie Boisvert ; Lyne Bertrand ; Sophie Morier
La phobie sociale (PS) est un des troubles anxieux les
plus Handicapants. L’anxiété anticipatrice ressentie
par les phobiques sociaux les amène souvent à éviter
de Nombreuses situations sociales et entrave leur
épanouissement personnel et professionnel,
particulièrement si la phobie sociale est généralisée.
Heureusement, la recherche permet actuellement de
mieux comprendre ce trouble anxieux et de mieux
intervenir pour en limiter les conséquences néfastes. Ce chapitre abordera donc les aspects suivants : (a)
les caractéristiques de la PS, (b) les modèles
théoriques et l’état actuel de la recherche sur la PS, (c) les recherches sur le traitement de la PS, (d) une étude de cas et (e) les sujets de recherches à explorer
Caractéristiques générales de la PS
jean-marie Boisvert/ lyne Bertrand/ sophie Morier
o Caractéristiques générales de la PS :
Histoire du diagnostic :
Le diagnostic psychiatrique de PS est relativement récent. en effet, ce n’est qu’en 1980 que l’American psychiatric Association développe des critères pour la diagnostiquer, dans le DSM-III. Selon ces critères, les personnes qui évitent plusieurs situations sociales reçoivent le diagnostic de personnalité évitant et ne peuvent en même temps recevoir celui de PS. Cette exclusion arbitraire est toutefois corrigée dans le DSM-III-R (APA, 1987) qui introduit le concept de phobie sociale généralisée, c’est-à-dire celui d’une anxiété qui se manifeste dans plusieurs situations sociales.
Le principal avantage du DSM-III par rapport aux versions précédentes est sans doute le fait qu’il établit des critères diagnostiques opérationnels, ce qui favorise la recherche. Les comportementalistes commencent alors à accorder une certaine attention au DSM (Hersen et Bellack, 1988). Mais leur intérêt se manifeste d’avantage lors de la parution du DSM-IV (APA, 1994), qui se base plus clairement sur des données empiriques.
Critères Diagnostiques du DSM-IV : La principal caractéristiques de la PS consiste en une peur importante et persistante de situations sociales ou de situations de performance (p. ex., des examens) ou l’individu est exposé à la présence de personnes étrangères ou au regard d’autrui. Il craint alors d’être humilie ou embarrassé à cause de ses façons d’agir ou de ses symptômes d’anxiété (Rougissement, palpitation, Sudation, Tremblements, bafouillages, évitement du contacte Visuel, etc.), tout en reconnaissant que sa peur est excessive ou irrationnelle. Les situations sociales redoutées provoquent presque inévitablement de l’anxiété et sont évitées ou sinon, tolérées avec difficulté. Par ailleurs, à l’Approche d’une situation anxiogène, il y a souvent de l’anxiété anticipatrice et de l’inquiétude. L’évitement, l’anxiété anticipatrice ou la détresse ressentie dans les situations sociales nuisent d’une façon importante aux activités quotidiennes de la personne, à son fonctionnement professionnel ou scolaire ou à ses activités sociales, ou sinon, la personne soufre énormément d’être aux prises avec cette phobie. L’éventail des situations anxiogènes peut être restreint à un seul type de situations, comme la peur de parler en public, mais peut englober toutes les situations sociales (phobie sociale généralisée) (APA, 1994 ; Heckelman et schneier, 1995).
Jean-Marie Boisvert ; Lyne Bertrand ; Sophie Morier
La phobie sociale (PS) est un des troubles anxieux les
plus Handicapants. L’anxiété anticipatrice ressentie
par les phobiques sociaux les amène souvent à éviter
de Nombreuses situations sociales et entrave leur
épanouissement personnel et professionnel,
particulièrement si la phobie sociale est généralisée.
Heureusement, la recherche permet actuellement de
mieux comprendre ce trouble anxieux et de mieux
intervenir pour en limiter les conséquences néfastes. Ce chapitre abordera donc les aspects suivants : (a)
les caractéristiques de la PS, (b) les modèles
théoriques et l’état actuel de la recherche sur la PS, (c) les recherches sur le traitement de la PS, (d) une étude de cas et (e) les sujets de recherches à explorer
Caractéristiques générales de la PS
jean-marie Boisvert/ lyne Bertrand/ sophie Morier
o Caractéristiques générales de la PS :
Histoire du diagnostic :
Le diagnostic psychiatrique de PS est relativement récent. en effet, ce n’est qu’en 1980 que l’American psychiatric Association développe des critères pour la diagnostiquer, dans le DSM-III. Selon ces critères, les personnes qui évitent plusieurs situations sociales reçoivent le diagnostic de personnalité évitant et ne peuvent en même temps recevoir celui de PS. Cette exclusion arbitraire est toutefois corrigée dans le DSM-III-R (APA, 1987) qui introduit le concept de phobie sociale généralisée, c’est-à-dire celui d’une anxiété qui se manifeste dans plusieurs situations sociales.
Le principal avantage du DSM-III par rapport aux versions précédentes est sans doute le fait qu’il établit des critères diagnostiques opérationnels, ce qui favorise la recherche. Les comportementalistes commencent alors à accorder une certaine attention au DSM (Hersen et Bellack, 1988). Mais leur intérêt se manifeste d’avantage lors de la parution du DSM-IV (APA, 1994), qui se base plus clairement sur des données empiriques.
Critères Diagnostiques du DSM-IV : La principal caractéristiques de la PS consiste en une peur importante et persistante de situations sociales ou de situations de performance (p. ex., des examens) ou l’individu est exposé à la présence de personnes étrangères ou au regard d’autrui. Il craint alors d’être humilie ou embarrassé à cause de ses façons d’agir ou de ses symptômes d’anxiété (Rougissement, palpitation, Sudation, Tremblements, bafouillages, évitement du contacte Visuel, etc.), tout en reconnaissant que sa peur est excessive ou irrationnelle. Les situations sociales redoutées provoquent presque inévitablement de l’anxiété et sont évitées ou sinon, tolérées avec difficulté. Par ailleurs, à l’Approche d’une situation anxiogène, il y a souvent de l’anxiété anticipatrice et de l’inquiétude. L’évitement, l’anxiété anticipatrice ou la détresse ressentie dans les situations sociales nuisent d’une façon importante aux activités quotidiennes de la personne, à son fonctionnement professionnel ou scolaire ou à ses activités sociales, ou sinon, la personne soufre énormément d’être aux prises avec cette phobie. L’éventail des situations anxiogènes peut être restreint à un seul type de situations, comme la peur de parler en public, mais peut englober toutes les situations sociales (phobie sociale généralisée) (APA, 1994 ; Heckelman et schneier, 1995).
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